Ces coiffeurs veulent en finir avec les injustices dans les salons
Des tarifs non-genrés, une formation pour couper les cheveux frisés ou crépus...
“Collectif en lutte” porte aujourd’hui plusieurs revendications. La première et celle sur laquelle veulent à tout prix plancher le mouvement, concerne les tarifs genrés. “Ils mettent en avant deux problèmes majeurs, ce que l’on appelle “la taxe rose”. Pour une même coupe, une femme paiera toujours plus cher qu’
et sur le respect du genre de chacun parce que l’on va positionner la personne du côté homme ou du côté femme”, confie Laura Morandi au. Pour palier ce problème, le collectif propose aux salons de se concentrer davantage sur la durée de la coupe par exemple pour réfléchir à leur prix. En plus de cette question sur les tarifs non-genrés, “Coiffure en lutte” entend bien s’attaquer à la désinformation concernant les pathologies du cuir chevelu et des cheveux, comme l’alopécie ou encore le psoriasis. Les textures des cheveux sont également concernés. Le collectif est critique vis-à-vis des formations qui aujourd’hui ne prennent pas en considération les cheveux frisés et crépus.
Pour se faire entendre, “Coiffure en lutte” est présent sur les réseaux sociaux. Pour la suite, le collectif voudrait se rendre en salon ou au sein des formations pour faire évoluer le milieu et faire en sorte que les clients n’aient plus peur de se rendre chez le coiffeur.LIRE AUSSI: