Ce dimanche 18 décembre, l’hymne national résonnera de nouveau à l’occasion de la finale de la Coupe du monde de football. Un chant de ralliement parfois décrié, mais une « profession de foi en la République » qui garde toute son actualité pour Albrecht Sonntag, professeur à l’Essca et membre du think tank Sport et Citoyenneté.
: Notre hymne national a un propos très guerrier. Est-il imaginable de remplacer le premier couplet deLe premier couplet est celui qui est entré dans la mémoire nationale. Ce choix s’est fait peu à peu, reléguant toutes les autres strophes de ce chant – assez long
– dans l’armoire de l’histoire. La première strophe est ainsi sortie de son contexte initial et par un processus d’abstraction fait désormais figure d’hymne dans la mémoire collective. Une fois qu’un tel chant est érigé en symbole, il se fige.