La préfecture maritime s'inquiète de la hausse des « phénomènes urbains » en mer
ont mené, de mai à septembre, pas moins de 3.258 opérations en mer, soit une augmentation de 57 % depuis trois ans. « Nous connaissons une hausse exponentielle d’activités en mer, la population qui est venue en 2020, faute de pouvoir aller plus loin à cause du Covid, est restée », relève Philippe Michaud, le directeur du CrossMed. Sur les 8.
Parmi les mauvais élèves, ou « zones particulièrement sensibles » selon les termes de la préfecture maritime, la rade de Cannes et le golfe de Saint-Tropez. Marseille, une fois n’est pas coutume, a connu sur son littoral un été plus serein.
A cela s’ajoute une tendance nouvelle, « le phénomène d’ubérisation de la location de bateau de particulier à particulier ». Et la conséquence immédiate avec, sur la mer, des bateaux pas toujours bien entretenus et, à la barre, des personnes qui bien souvent n’ont pas reçu, a minima, de brief sécurité avant le départ. « Il y a une tendance à la hausse des voies d’eau », relate par exemple le CrossMed.
Face à ces constats, la préfecture maritime a renforcé ses contrôles sur la vitesse en proche côte, le respect des zones d’interdiction ou de limitation de navigations, ainsi que sur les titres de conduite et de navigation. Durant l’été, elle a aussi mobilisé trois gendarmes sur le plan d’eau de Cannes, avec des résultats assez satisfaisants pour renouveler, voire étendre, l’opération l’été prochain.