Magistrale en cheffe d’orchestre manipulatrice dans « Tár », l’actrice aux deux oscars en brigue un troisième et ne lâche rien de ses engagements. Rencontre exclusive à Londres.
Etait-ce pour limiter son empreinte carbone ? Le 11 janvier, jour de son sacre aux Golden Globes à Los Angeles, Cate Blanchett n’a pas fait le déplacement. Elle était à Londres, où elle vit.
« Tár », comme « Carol », « Blue Jasmine » ou « Elizabeth », porte le nom de son personnage. Une actrice-monde, Cate Blanchett ? Une comédienne totale plutôt, capable de tout jouer, l’elfe Galadriel dans la trilogie du « Seigneur des anneaux », Bob Dylan dans « I’m Not There » ou « les Bonnes », de Jean Genet, sur les planches, aux côtés d’Isabelle Huppert.
avant même qu’il m’ait envoyé quelque chose à lire. Nous nous sommes rencontrés il y a dix ans autour d’un scénario qu’il écrivait avec Joan Didion mais le projet est tomb