Délire potache ou harcèlement sexuel ? La question sera posée aux prud’hommes ce jeudi 29 septembre, lors de l’audience qui opposera le fondateur de l’agence de pub Braaxe à une ex-salariée. La première d’une longue saga judiciaire pour l’agence, touchée de plein fouet par le mouvement #MeTooPub.
« Il y avait des godemichés posés çà et là dans l’agence, des photos pornographiques envoyées sur Slackdes blagues de cul en permanence, des réflexions sur nos tenues : “Ah, tu as mis ta robe de salope” ; “Tu as mis une culotte aujourd’hui ?” ».
relate un autre témoignage, tandis que d’autres évoquent un compte Instagram intégralement dédié à des vannes plus que limites, d’allusions perpétuelles à la vie intime, d’agressions sexuelles récurrentes. Tous ces éléments sont extraits du dossier de Laura , qui sera examiné ce jeudi 29 septembre devant les prud’hommes de Paris. L’affaire ne concerne pas un tournage de film X ou une association étudiante mal dégrossie, mais une agence de publicité reconnue par ses pairs, Braaxe. Son numéro 1, Julien Casiro, est désigné comme l’instigateur principal de ce climat cru et sexualisé.