Les résultats du plan mis en place en 2019 pour lutter contre le crack à Paris sont toujours attendus par des riverains désemparés et des acteurs sociaux démunis face à l’explosion de la consommation
La situation ressemble de plus en plus à un triste match de ping-pong. Au lieu de la balle, c’est un caillou de crack que les pouvoirs publics se renvoient années après années.
, la spirale s’est étendue aux arrondissements voisins, jusqu’à la petite couronne. L’association de réduction des risques Gaïa dénombre environ 5 000 fumeurs de ce dérivé de la cocaïne répartis dans le Nord-Est parisien. Les tensions se sont cristallisées ces dernières semaines autour de la place Stalingrad, justifiant la réquisitiond’une partie du jardin d’Eole, à 500 mètres de là, par la préfecture de police et la mairie de Paris.
Une partie du jardin d’Eole, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a été réquisitionné de manière «temporaire» par la préfecture de police et la mairie de Paris pour accueillir sur quelques dizaines de mètres les consommateurs de crack. Pourtant, les propositions pour améliorer la situation ne manquent pas. En mars, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies ainsi que l’I…