L'équipementier automobile, basé dans l'Ain, a réalisé il y a un an sa première opération de croissance externe depuis sa création, en 1936, en rachetant la start-up Akeoplus.
Le rachat d'Akeoplus doit permettre à EFI Automotive d'aller plus vite sur la numérisation de ses usines. Un choc des cultures. C'est peu ou prou ce que l'équipementier automobile EFI Automotive, à Beynost , connaît depuis un an avec, pour la première fois en quatre-vingt-cinq ans, le rachat d'une start-up du numérique. Le groupe, qui emploie 1.
Pour EFI Automotive, qui fabrique des capteurs et des actionneurs pour les moteurs et transmissions de véhicules , c'est un saut dans la croissance externe. Un virage stratégique qu'a pu imposer Béatrice Schmidt, l'arrière-petite-fille du fondateur, lorsqu'elle en a pris les commandes en juillet 2020.
« Pour une ETI familiale, la croissance externe, c'est compliqué, c'est une question de culture. Mais là, nous n'avions plus le choix », décrit la dirigeante. « Il faut aller vite, le temps est compté et seul le rachat de sociétés peut nous aider à accélérer face à l'énorme transformation du secteur automobile.
Mais pas question de fusion. Akeoplus garde ses locaux situés à 20 minutes de Beynost, et continue à explorer ses propres marchés. En revanche, un directeur général et un adjoint, venus du monde de l'automobile, y ont été placés. « Nous sommes conscients que notre façon de fonctionner en tant qu'entreprise familiale n'est pas du tout celle d'une start-up.