Les candidats à la présidence LR, Bruno Retailleau, Eric Ciotti et Aurélien Pradié ont chacun critiqué à leur manière l’ancien mentor de la droite
Son retrait de la vie politique et son éloignement des Républicains ont entraîné une inexorable perte d’influence au sein de son ancienne famille. Sa volonté d’alliance avec les macronistes n’a d’ailleurs été soutenue par quasiment aucun cadre LR. « Certains peuvent le consulter, mais il n’a plus d’influence sur le parti, ceux qui font référence à lui ou son bilan n’ont pas d’imagination.
Une perte d’influence qui le mène bientôt vers la sortie ? Interrogé sur le fait que Nicolas Sarkozy pourrait quitter LR s’il était élu président, Bruno Retailleau a vivement répondu, le 4 octobre, « Je vais vous faire une confidence : si je suis élu et si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu’il le fasse. Je ne le retiendrai pas ».Les critiques ne sont, bien entendu, pas étrangères à la campagne interne, qui doit désigner un nouveau chef début décembre. Les tirs contre Sarkozy sont un moyen de s’émanciper des déceptions de la droite ou de mettre en scène le renouveau auprès des adhérents.