Une étude consacrée aux points de non-retour environnementaux vient une nouvelle fois alerter sur l'urgente nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Même en atteignant le zéro émission nette de gaz à effet de serre en 2050, rien ne permettra d'atteindre les 50% de l'objectif fixé par les accords de Paris de 2015. Le constat d'une nouvelle étude publiée dans la revuealerte plus que jamais de l'urgence climatique. Pire, elle pointe l'avènement de points de non-retour que l'humanité a franchi ou est sur le point de franchir.
Dans le détail, les scientifiques évoquent des bascules environnementales et climatiques pour lesquelles il n'est plus possible de faire marche arrière ou de compenser. Le Giec, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, indique qu'il s'agit de "seuils critiques au-delà desquels un système se réorganise, souvent brutalement et/ou de manière irréversible".