L'opposition reproche au Premier ministre sa décision unilatérale d’organiser des funérailles nationales. Environ 60 % des Japonais sont opposés à cet evenement
De nombreux citoyens faisaient la queue pour déposer des gerbes de fleurs et se recueillir brièvement devant un portrait d’Abe installé près du Nippon Budokan, haut lieu de compétitions d’arts martiaux, de concerts et de cérémonies officielles au cœur de la capitale japonaise, où les funérailles vont démarrer vers 14 heures .
Mais Abe était aussi honni par beaucoup pour ses vues ultralibérales et nationalistes, sa volonté de réviser la Constitution et sa proximité avec de nombreux scandales politico-financiers. Le mobile de son assassin présumé - les liens supposés d’Abe avec l’Eglise de l’Unification, surnommée « secte Moon » - a encore un peu plus terni l’image de l’ancien Premier ministre.
Depuis sa mort, les révélations ne cessent de pleuvoir sur l’ampleur des liens entre cette Eglise et des parlementaires, surtout du Parti libéral démocrate , autrefois dirigé par Abe et aujourd’hui par l’actuel Premier ministre Fumio Kishida, dont la cote de popularité a fondu depuis cet été.nationales a donc indigné l’opposition qui estime que cela aurait dû être débattu et approuvé au Parlement.
L’empereur Naruhito et son épouse Masako ne seront pas présents, du fait de leur statut de symboles nationaux politiquement neutres, mais d’autres membres de la maison impériale y assisteront. Parmi les hôtes étrangers figurent la vice-présidente américaine Kamala Harris ou encore le Premier ministre indien Narendra Modi. La France sera quant à elle représentée par Nicolas Sarkozy.