Au phare de Cordouan, à quelques encablures de Royan, dans l’estuaire de la Gironde, se trouvent les derniers gardiens de phare en activité en France.
: les"paradis" sur les côtes, les"purgatoires" sur des îles et les"enfers", en pleine mer. Les anciens gardiens passaient leurs quarts sous la lanterne et dormaient dansles temps ont changé
. "Je peux même dire que je suis un privilégié", dit Benoit."Derrière nos murailles, on se sent plus libres qu’enfermés,un vrai choix de vie ."On ne vient pas par hasard", estime Benoit qui explique les difficultés de sa profession :"parfois, tout tombe en panne : les groupes électrogènes, les systèmes de pompage, la chaudière, l’électronique. Il faut être prêt à se comporter comme à bord d’un navire.Garder le phare de Cordouan, c’est aussi.