Kad Merad : « 'Citoyen d’honneur' faisait écho à ma propre histoire »
Soucieux de ne pas se laisser enfermer dans un genre, l’acteur choisit des rôles susceptibles de l’ouvrir à d’autres horizons. Avec « Citoyen d’honneur », le remake que Mohamed Hamidi a fait d’un film argentin, Kad Merad a ainsi pu puiser dans ses racines algériennes et s’interroger sur l’impact de la notoriété.
Vous aviez aussi comme partenaires Oulaya Amamra et Brahim Bouhlel. Quel regard portez-vous sur leur génération ?Oulaya et Brahim sont deux acteurs très talentueux. Au-delà du plaisir que j’ai eu de partager des scènes avec eux, je constate que leur génération est capable de s’exprimer aussi en dehors des plateaux. Et, sous leurs apparences très sages, très raisonnables, ils osent beaucoup de choses et méritent que l’on parle d’eux.
Est-ce plus facile de valoriser ses origines dans le cinéma d'aujourd'hui qu'à vos débuts, il y a vingt-cinq ans ?C’est certain. La place des minorités est plus large – on le voit au cinéma mais aussi au théâtre ou à la télévision.