Le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce mercredi une mobilisation partielle face à la contre-offensive ukrainienne. 300 000 réservistes devraient grossir les rangs russes sur le terrain, une décision qui pourrait profondément influencer la suite du conflit.
« l’Etat russe indépendant, le successeur de l’Union soviétique, n’avait jamais décrété de mobilisation jusqu’à maintenant ».
« Je ne voulais pas servir dans une telle armée » : après avoir dénoncé l’offensive en Ukraine, un soldat russe demande l’asile en France L’armée russe ferait dans le même temps face à d’importantes pertes humaines. Elles sont, là aussi, difficiles à évaluer. Si la Russie a reconnu mercredi un bilan de 5 937 soldats tués depuis le début de son offensive, les évaluations occidentales sont bien plus élevées : le 21 juillet, le patron de la CIA, William Burns, assurait que 15 000 soldats russes avaient été tués au combat, et 45 000 autres blessés.
, a indiqué le 27 juillet une élue du Congrès, Elissa Slotkin. A titre de comparaison, lors de la guerre dans le Donbass, les forces russes avaient perdu entre 400 et 500 soldats, entre avril 2014 et mars 2015, selon le département d’Etat à l’époque. L’Ukraine a de son côté reconnu fin août que près de 9 000 de ses soldats avaient été tués depuis le début de l’invasion fin février.
« Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple »