En septembre 2020, la découverte de phosphine dans l’atmosphère de Vénus avait fait grand bruit au sein de la communauté scientifique, car elle aurait pu laisser entrevoir la possibilité d'une présence de vie. Mais cette découverte a depuis été largement remise en cause.
, par sa taille et sa masse, mais s'en distingue par une température de surface infernale, 470 C°, et une atmosphère de gaz carbonique à 97%. Autant dire peu propices à la vie.
La phosphine provenant, sur Terre, d'une activité humaine ou microbienne, l'annonce a mis la communauté scientifique en ébullition. Avant d'être vigoureusement contestée par des spécialistes qui ont mis en cause l'observation et la méthode utilisée pour conclure à la présence de ce gaz. Il enfonce le clou en ajoutant:"Le microbe le plus tolérant à la sécheresse n'aurait pas eu une seule chance dans les nuages de Vénus, et le plus tolérant à un milieu acide encore moins".
Mais même s'il y a bien de la phosphine, on connaît suffisamment bien l'atmosphère de Vénus, grâce aux sondes qui l'ont survolée, voire traversée, depuis les années 1960, et aux observations depuis la Terre, pour"dire s'il y a assez d'eau pour la vie", selon Chris McKay. Et"sur Vénus ce n'est pas le cas, et de loin".