Un rapport d'audit préliminaire d'Alvarez & Marsal accable Riad Salamé et sa gestion entre 2015 et 2020 de la banque centrale libanaise. Le cabinet international dénonce notamment des pratiques comptables douteuses et l'omnipotence de l'ancien gouverneur.
Mis à jour le 13 août 2023 à 17:38
Le voile se lève peu à peu sur la gestion financière opaque de la Banque du Liban , aux mains pendant trente ans de Riad Salamé. Un rapport d'audit préliminaire du cabinet Alvarez & Marsal , daté du 7 août et ayant fuité dans la presse vendredi, pointe du doigt des pratiques comptables douteuses et un exercice du pouvoir discrétionnaire par l'ancien gouverneur de la banque centrale.
La BDL et son ex-gouverneur, autrefois considérés comme les piliers du système financier de l'après-guerre civile , sont aujourd'hui vivement décriés au Liban. Ils sont critiqués pour avoir contribué à plonger le pays dans la grave crise économique et de liquidités dans laquelle il s'enfonce depuis 2019.