Des centaines de manifestants se sont réunis ce vendredi 23 septembre dans plusieurs grandes villes de France pour la nouvelle journée mondiale de grèves pour le climat. Contrairement aux années précédentes,...
Des centaines de manifestants se sont réunis ce vendredi 23 septembre dans plusieurs grandes villes de France pour la nouvelle journée mondiale de grèves pour le climat. Contrairement aux années précédentes, l'engouement n'a pas vraiment été au rendez-vouq.
À Paris, le cortège organisé par "Fridays for future France" a réuni 200 à 300 personnes dans l'après-midi, selon une journaliste de l'AFP, loin des 1600 manifestants recensés en mars dernier ou des 29 000 à 40 000 marcheurs lors de la première marche mondiale en mars 2019. "Fridays for future France" avait aussi appelé à marquer la journée mondiale en manifestant à 11h30 devant les mairies au lieu d'aller en cours. À Lille, une centaine de jeunes gens se sont réunis devant l'hôtel de ville, armés de pancartes "Quand c'est fondu, c'est foutu", "la nature n'est pas qu'un fond d'écran" et "Act now or swim later" , a constaté l'AFP.
D'autres marches initiées par "Fridays for future France" étaient prévues vendredi en fin d'après-midi, notamment à Bordeaux et Toulouse. L'organisation ne prévoit pas de réitérer ces grèves tous les vendredis, mais réfléchit à d'autres formes de mobilisation sur le long terme.