Septembre est le mois de sensibilisation au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui toucherait une femme sur sept.
Maladie endocrinienne la plus répandue chez les personnes menstruées, le syndrome des ovaires polykystiques est encore trop peu connu. Pourtant, d’après l’association Esp’OPK, première association française et européenne à lutter contre ce syndrome, une personne menstruée sur 7 en serait atteinte, et une personne sur 10 selon l’Inserm. Le syndrome des ovaires polykystiques serait également la première cause d’infertilité féminine.
La plupart des symptômes du SOPK peuvent sembler « communs » aux personnes menstruées, ce qui peut expliquer qu’on mette parfois énormément de temps à le diagnostiquer. Selon Caroline Bernard, présidente de l’association Asso’SOPK, ces symptômes « pourraient ne pas avoir d’importance pour la majeure partie des personnes concernées [et] passer inaperçus ».
Le syndrome des ovaires polykystiques peut également se manifester par ce qu’on appelle une hyperandrogénie, c’est-à-dire une hyperpilosité pour 70 % des femmes, ainsi qu’une alopécie ou chute de cheveux précoce. Les femmes souffrant de SOPK présenteront souvent une pilosité masculine, c’est-à-dire des poils sur la poitrine, le dos, le ventre et entre les cuisses.
Quelles sont les complications du SOPK ? Malheureusement, puisqu’il est encore compliqué de le diagnostiquer, il n’y a pas à ce jour de traitement pour le syndrome des ovaires polykystiques. C’est un syndrome qui évolue avec le temps et, selon Caroline Bernard, si le diagnostic est posé trop tard, et qu’il n’y a pas de régulation ni de réduction de la testostérone, cela peut créer du diabète, de l’hypertension ou encore des cancers.