Quand la pornographie envahissait les salles de cinéma en 1975 Profitant de la fin de la censure et de la libération des mœurs, le cinéma porno et érotique connut un âge d'or, rapidement réprimé.
Sorti en 1974, le film érotique «Emmanuelle» de Just Jaeckin reste à l'affiche de longs mois, ici au côté du sulfureux Dernier Tango à Paris.– Profitant de la fin de la censure et de la libération des mœurs, le cinéma porno et érotique connut un âge d'or, rapidement réprimé.. Porno ou sadisme? Porno,
répond d'un air blasé un colonel en retraite». Ce drôle de dialogue, c'est celui que l'on peut entendre, selon la journaliste duHuguette Debaisieux, au sein de la Commission de contrôle des productions cinématographiques qui œuvre encore en 1974. Cette année-là, pourtant, sonne la fin de la censure.
Élu président, Giscard annonce la fin de la censure politique, ouvrant sans le vouloir la voie à une explosion du nombre de films pornographiques et érotiques désormais visibles sur tous les écrans français dans les grandes villes comme dans les petites salles de province. Un vent de liberté aux relents sulfureux qui obligera les autorités à mettre le holà à cette débauche cinématographique.