Le président rwandais Paul Kagame explique avoir choisi de reconnaître le travail de la France sur son rôle dans le génocide de 1994, même s’il n’a pas abouti à des excuses, dans un entretien à l’AFP et France Inter
«qu’aucune personne soupçonnée de crimes de génocide ne puisse échapper au travail des juges»«Si la justice est rendue en France contre ces gens, j’en serai heureux. Je n’ai pas à dire “ce ne sera justice que si vous me les donnez et que nous les jugeons devant nos tribunaux”. La justice est la justice.»
«Je ne suis pas spécifique sur la forme, mais spécifique sur le fait que ces gens ont de graves crimes retenus contre eux, dont ils doivent être tenus pour responsables» , affirme-t-il. Il se refuse toutefois à commenter la demande de non-lieu du parquet de Paris sur le massacre de Bisesero, où des associations accusent l’armée française deL’étape de jeudi, aussi imparfaite soit-elle, pose les fondations d’une, selon Kagame.