En fonction depuis la mi-août, la voiture qui lit les immatriculations permet un contrôle tous les deux jours du parc de stationnement payant. Un second véhicule est arrivé ce mercredi.
La révolution du stationnement payant est en cours à Toulouse où les mauvaises habitudes, qui avaient la vie dure, vont devoir changer… Comme bien d’autres villes à l’étranger et dans l’Hexagone, la Ville rose a adopté l’arme fatale : la lecture des plaques d’immatriculation grâce à de petites caméras fixées sur le toit d’une voiture qui se déplace à petite vitesse dans les rues.
Le 16 août, au lendemain des habituels quinze jours de gratuité de l’été, Toulouse a mis en fonction sa première voiture à lecture automatisée des plaques d’immatriculation , en l’occurrence une petite Toyota hybride de couleur blanche, équipée de deux caméras à l’avant et deux autres à l’arrière.
Aujourd’hui, « chaque place est contrôlée une fois tous les deux jours », avance Emilion Esnault. Une cadence de contrôle faite avec une économie de moyens humains mais qui reste équivalente à ce qui se pratiquait. Les choses vont changer quand les huit postes manquants seront pourvus et surtout quand le second véhicule, arrivé hier, sera pleinement opérationnel. La cadence de contrôle devrait logiquement doubler.
Mais l’heure de « la montée en puissance » est arrivée. Depuis 2019, à partir d’une estimation, la mairie évalue à 30 % seulement la proportion d’automobilistes qui s’acquittent de leur stationnement. Comme cela est constaté partout, leur nombre de ceux qui passent à l’horodateur va automatiquement augmenter. Et ce qu’on appelle le taux de respect pourra être facilement calculé.