Les réactions politiques aux différentes affaires de violences sexistes et sexuelles des dernières semaines font peser un risque sur leur prise en compte dans les partis... et dans la société
, la conférence de presse de son avocate, Marie Dosé, en début de semaine, contenait elle aussi son lot d’arguments antiféministes éculés. Si bien que presque cinq ans jour pour jour après le début de la vague #MeToo, qui a complètement changé la teneur du débat sur les violences sexistes et sexuelles , les arguments politiques des derniers jours ressemblent à un ressac.
Chez EELV, la conférence de presse de l’avocate de Julien Bayou, évoquée plus haut, a ajouté au malaise ambiant, même chez des proches ou alliés de l’ex-secrétaire national du parti. « Il a fait le choix d’une ligne de défense qui n’aurait pas été la mienne », expliquait cette semaine à 20 Minutes, tout en euphémisme, une cadre écolo.
En prend-on vraiment le chemin ? Les fortes critiques réservées aux cellules internes d’écoute permettent d’en douter.