La réunion en préfecture de ce jeudi 21 septembre n'a pas abouti à un retour des dessertes de bus et trambus à Pissevin même si des avancées sécuritaires sont notées par des habitants exaspérés.
Angoissées après les fusillades mortelles d'août et les tirs réguliers qui retentissent la nuit à Pissevin, les mères d'élèves d'écoles du quartier ont pris un coup au moral quand les dessertes de bus ont été suspendues mardi 12 septembre.
"On demande que nos droits soient respectés et que les transports soient assurés. Vous vous rendez compte ? des personnes âgées sont bloquées car elles n'ont pas de bus, personne ne peut les accompagner""qui sont déjà angoissés et doivent traverser le quartier, donc s'exposer à un éventuel tir, pour prendre le trambus à Kennedy.
C'est pour cela qu'une dizaine de mères d'élèves des écoles de Lakanal, Paul Langevin, Henri Wallon et Édouard Vaillant ont manifesté ce jeudi 21 septembre, en matinée, devant la préfecture avant qu'une délégation soit reçue. , confient ces habitantes qui ont signé une pétition depuis la semaine dernière pour le retour des dessertes.Jean-Marc Campello, vice-président délégué aux mobilités à Nîmes Métropole, prévient déjà que ce ne sera pas le cas dans l'immédiat :