Des niveaux élevés de détresse psychologique avant même l'infection à coronavirus pourraient augmenter le risque de développer un COVID long, selon des chercheurs américains.
Des niveaux élevés de détresse psychologique avant même l'infection à coronavirus pourraient augmenter le risque de développer un COVID long, selon des chercheurs américains. Ces derniers appellent à une meilleure prise en charge dans ce domaine, encore trop peu proposée.
Ce risque accru était par ailleurs indépendant du tabagisme, de l'asthme et d'autres comportements liés à la santé ou des problèmes de santé physique. « Nous avons été surpris de voir à quel point la détresse psychologique avant une infection au COVID-19 était associée à un risque accru de COVID long.La détresse était plus fortement associée au développement d'un COVID long que les facteurs de risque pour la santé physique tels que l'obésité, l'asthme et l'hypertension.
» L’OMS estime que 25% des personnes qui ont été infectées par le Covid-19 présentent des symptômes persistants plus d’un mois plus tard et qu’au moins 10 % sont considérées comme « COVID long » avec des symptômes persistants plus de 3 mois après l’infection. Les chercheurs sont partis du constat que la santé mentale est connue pour affecter les résultats de certaines maladies.
« Nous devons considérer la santé mentale, en plus de la santé physique, comme un facteur de risque d'un COVID long. Ces résultats renforcent la nécessité d'accroître la sensibilisation du public à son importance et d'obtenir des soins de santé mentale pour les personnes qui en ont besoin, notamment en augmentant le nombre de spécialistes et en améliorant l'accès aux soins.